Bon, ça fait un petit moment que mamirock me tanne pour que je fasse un article sur ma petite entreprise. Seulement voilà, parler de moi, c’est pas ce que je sais faire de mieux, j’aime pas ça et mon histoire n’a rien de passionnante, mais bon, après tout, y’a pas grand monde qui lit ce blog, alors si certains ont du temps à perdre, allons-y, je me lance pour une petite rétrospective : « the true story of patricegabin.com »… Accrochez vos ceintures (mwouais, enfin, partez plutôt prendre un p’tit café) et pardonnez moi si je m’étale un peu.Pour bien comprendre le pourquoi du comment, il va falloir que je parle un tout petit peu de moi, désolé. Tout commença en l’an de grâce 1975 en la belle commune de gidy… Comment ça je remonte trop loin ?! Bon d’accord. Alors passionné depuis toujours par le graphisme, les médias, la communication, à 8 ans j’avais créer avec quelques camarades de jeu, une petite feuille de choux relatant l’histoire de la commune, et je me suis toujours occuper des journaux et outils de communications partout où je suis passé (au collège, au lycée, à la fac, au cecam, même à l’armée…) Bon bref, après des études (courtes) en communication d’entreprise et actions publicitaires et quelques (nombreux et très enrichissants) stages et petits jobs dans de grandes agences de com’, me voilà happé par le service national. Pour ma part, pas question d’aller ramper dans la boue arme aux poings, autant faire de ces 10 mois, une période utile. J’arrive à me faire enrôler dans la Sécurité Civile (apprendre à sauver des vies, c’est quand même plus intéressant). Et c’est là-bas que l’histoire a réellement commencer. J’étais dans une unité opérationnelle, c’est à dire, que malgré notre statut d’appelé, nous pouvions partir en mission, et des missions il y en a eu : Sauvetage-déblaiement (en Martinique après un cyclone / en Turquie après un tremblement de terre / au Nicaragua après une coulé de boue dévastatrice et meurtrière), assistance aux déportés et soutien médicalisé au Kossovo et en Serbie pendant le conflit armé (au même moment en certain James Blunt chantait à tue tête bien installé sur un char de sa majesté, guitare à la main… mais ça c’est une autre histoire), extinction des feux de forêts en Corse et dans la sud de la France (canadair au dessus de la tête)… Mon service s’est achevé un peu plus calmement, au centre opérationnel et au service communication de la Cellule Sécurité Civile du Ministère de l’Intérieur. 10 mois de gamberges où j’en ai vue de toutes les couleurs, la vie, la mort, la souffrance, les petits plaisirs simples, la dictature… 10 mois où mon esprit indépendant s’est affirmé… 10 mois pendant lesquels j’ai tout de même eu le temps de mûrir mon projet et de prendre LA décision : devenir entrepreneur.Tout a ensuite été très vite : 2 jours après la quille, je partais à l’assaut des démarches administratives obligatoires. C’était le début de l’aventure.
TEASING : Au programme du prochain épisode : les premiers pas de l’entrepreneur isolé…